Message du 11 janvier 1993:
Message du 24 mai 2003:
Platy, un ami, un collaborateur de confiance, gisant sans vie au sol.
Je l'ai regardé dans les yeux, le poids de mes secrets et de mes peurs me poussant à commettre l'irréparable.
Les mots que j'ai murmurés, un écho d'agonie, résonnent dans mes oreilles tel un carillon funèbre.
Une vie prise par mes propres mains, un acte que je n'aurais jamais dû accomplir.
Platy avait vu quelque chose, compris quelque chose qu'il n'aurait pas dû connaître.
Je me suis vu obligé de préserver les fondations de tout ce que nous avons construit.
Je croyais que c'était la seule voie, que c'était la seule façon de protéger ce que nous avions créé.
Mon remord ne peut pas ramener Platy. Je le sais.
Et pourtant, même à travers cette obscurité, je continue à agir,
à bâtir des murs plus hauts autour de mes secrets, à étouffer les vérités que je redoute.
Cela fait plus de 10 ans que je te connais, Serrow.
Cela fait exactement 10 ans que l'on travaillons ensemble, mais j'ai agit.
Je n'aurais pas dû, mais je l'ai fait.
Peut-être qu'un jour, lorsque la vérité sera dévoilée, mes regrets pourront trouver un peu de paix.
Peut-être que l'ombre de Platy, cette ombre que j'ai contribué à créer, pourra enfin trouver le repos.
Jusque-là, je me tiendrai ici, sous le poids de mes actions, répétant sans fin ces mots d'excuse.
Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé.
Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé.
Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé.